ft. Danielle Campbell
Âge : 22 ans
Lieu de Naissance : Paris
Métier/études : Etudiante en psychologie
Nationalité/origines : Française (mais son père vient de Toronto)
Situation amoureuse : Célibataire
Situation financière : Moyenne
Signe(s) distinctif(s) : Elle a une tache de naissance à son avant-bras gauche - Elle porte toujours un pendentif autour de son cou, héritage de sa grand-mère, en forme de médaillon avec un ange gravé dessus.
Douce
Fragile
Généreuse
Souriante
A l'écoute
Loyale
Courageuse
Tête en l'air
Bordélique
Bornée
Curieuse
Méfiante
Histoire : Le soleil pointait le bout de son nez. Je pouvais sentir ses rayons caresser délicatement ma peau blanche. J'ouvris difficilement mes paupières. Mes yeux durent s'habituer à la lueur du jour. Mon cerveau avait du mal à comprendre où j'étais. Pourquoi pouvais-je sentir le soleil sur moi? Je devrais être dans mon lit et non à l'extérieur de chez moi. Je refermai ma main et sentis de l'herbe entre mes doigts. Instinctivement, je me redressai subitement et regardai autour de moi. Mon jardin. J'étais couchée au milieu de mon jardin sans que je ne sache comment j'étais arrivée là. Je posai mon regard sur moi et pus constater que j'étais nue et couverte de sang. Nue, allongée dans mon jardin, pleine de sans et sans souvenir de ce qu'il s'était passé? La dernière chose dont je me souvenais c'était être allée m'allonger dans mon lit et m'être endormie... Les volets de mes voisins étaient encore fermés pour la plupart, j'avais de la chance. Je crois. Je m'empressai de me lever pour rentrer chez moi. La porte à l'arrière était ouverte. J'entrai, fermai à clés, et montai rapidement dans la salle de bain, grimpant les escaliers en quatrième vitesse. J'avais besoin de nettoyer tout ce sang. Je ne pouvais décemment pas rester dans cet état. L'eau chaude coulant sur mon corps, j'essayais en vain de me remémorer les évènements de la nuit qui venait de s'écouler. Pas une seule bribe de souvenir ne me revenait en mémoire. Rien... C'était le néant total et ça m'inquiétais sérieusement. Qu'avait-il pu se passer pour que je me retrouve dans cette situation?! C'était comme si ma mémoire avait été effacée et honnêtement: ce n'était pas vraiment possible, pas vrai? Je commençais à angoisser. J'alternais rinçage, savonnage, rinçage et encore savonnage puis rinçage, histoire d'être sûre d'être bien propre et lavée de tout ce sang. Ce petit manège dura un bon moment, pas loin d'une demi-heure. Je sortis ensuite de la cabine de douche pour enfiler un peignoir.
Je me plaçai devant le miroir à pieds pour me regarder. « Qu'est-ce-que j'ai fais... ? », murmurai-je. Malheureusement pour moi, je n'avais pas la réponse. J'essuyai ma joue. Une larme venait de couler. J'allai dans ma chambre. Je me sentis étrangère dans ma propre chambre. C'était ma chambre depuis ma plus tendre enfance et pourtant, j'avais cette mauvaise et étrange sensation de ne plus y être à ma place. La maison était vide. Calme. Mes parents étaient partis en vacances. Ils avaient voulu annuler quand j'avais subis une morsure d'un chien... Dont je n'avais aucun souvenir. Je souffrais d'un trouble post-traumatique ou je sais pas trop quoi. J'avais insisté pour qu'ils partent comme prévu. Ce n'était pas ça qui allait m'empêcher de continuer à vivre. Ce n'était qu'une morsure après tout. J'allais bien d'après les médecins et j'avais pu rapidement rentrer chez moi. Je soupirai en m'asseyant sur mon lit et en regardant autour de moi. Une morsure... J'avalai difficilement ma salive. Non... C'était impossible... Ils avaient dit d'un chien... Et si ils s'étaient trompés...? Je me levai en catastrophe pour aller dans le bureau de mon père. Comment s'appelait son ami déjà? Jordan... Joris... Jack... Jake! Il s'appelait Jake! J'avais entendu mon père parler avec lui au téléphone et ils parlaient de trucs trop bizarres. Ils parlaient de pleine lune, de transformation, de Valdargent ou quelque chose dans ce style là... Je me déplaçai jusqu'au calendrier du bureau de mon père. La pleine lune, c'était cette nuit... Non, ça ne pouvait pas exister de toute façon. C'était que des mythes. Sûrement parlaient-ils de souvenirs d'une pièce de théâtre ou d'un vieux truc de leur jeunesse.
J'abandonnai cette idée stupide et la chassai de ma tête. Ça n'existait pas les loups-garous et autres créatures surnaturelles. Tout ça n'était que légendes et mythes. C'était destiné à faire peur aux enfants, rien d'autre. Je retournai dans ma chambre et m'approchai d'une photo dans un cadre en bois. Un vieux cadre que mon grand-père avait fabriqué quand j'avais voulu encadré ma première photo à l'âge de six ans, au CP. J'avais changé cette photo d'amies pour mettre une photo de moi avec mes grands-parents. Ils étaient décédés depuis deux ans mais ils avaient toujours une place des plus importantes dans mon coeur. Je pris le cadre photo en mains et là, horreur. Des griffes à la place de mes ongles! Je lâchai le cadre mais le ramassai de justesse. Je m'en serais tellement voulu de l'avoir cassé! Je le reposai et observai mes griffes avec de grands yeux ronds, plein d'angoisse. Mon coeur battait la chamade. Plus aucun doute n'était possible. Je n'avais toujours pas de réponses à mes questions mais je n'étais plus la même qu'hier soir, en allant me coucher...
Il fallait que je trouve de l'aide à quelque part. Je ne pouvais pas rester ici et risquer de mettre mes parents en danger. Je fis mes valises en quatrième vitesse et les descendis au rez-de-chaussée. Avant de partir, j'allumai la télé pour regarder les informations. Le sang que j'avais sur moi ne venait certainement pas du ciel. Je mis la chaîne d'infos. Ils parlaient d'un carnage. Des campeurs avaient été tués durant la nuit. Une attaque animale, qu'ils disaient... J'avalai difficilement ma salive en regardant les images sanglantes qui passaient sur l'écran de télévision. Mon coeur cognait tellement fort dans ma poitrine que j'avais peur qu'il sorte de mon corps ou qu'il n'explose. « C'est moi qui a fait ça... » L'évidence s'imposait à moi. J'étais responsable de toutes ces victimes. Je sentais mon coeur se fendre en deux. J'étais submergée par les émotions. Si ce que les légendes disaient sur les créatures surnaturelles était vrai, je pouvais confirmer que les émotions étaient décuplées... Je dus prendre sur moi pour reprendre ma respiration, tenter de me calmer. J'appuyai sur la télécommande pour éteindre la télé puis je pris mes affaires que je chargeai dans la voiture. Je devais partir d'ici le plus rapidement possible. Je laissai un mot à mes parents. Je n'avais pas le coeur de leur téléphoner et je ne voulais pas gâcher le reste de leurs vacances. Je montai dans ma voiture et démarrai, direction Valdargent... Une longue route m'attendait et j'ignorais où j'allais attérir. La seule chose que je savais, c'était que je devais trouver Jake et prier pour qu'il puisse m'aider... Il était mon seul et unique espoir...
Pseudonyme : Ruby*
Prénom : Muriel
Âge : 24 ans
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